XVIe siècle La cité s'étend au-delà du Furan
Saint-Étienne s'étend des deux côtés de la rivière du Furan.
Les faubourgs extérieurs de l'enceinte se développent. Celui d'Outrefuran à l'est se construit (aujourd'hui quartier Saint-Jacques).
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Église Notre-Dame
Saint-Étienne gagne en autonome vis-à-vis de son seigneur et la cité devient une ville. Elle s'étend sans cesse pour accueillir une population toujours plus importante. Plusieurs industries se développent. À la Révolution, Saint-Étienne intègre le département de Rhône-et-Loire puis celui de la Loire.
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Saint-Étienne s'étend des deux côtés de la rivière du Furan.
Les faubourgs extérieurs de l'enceinte se développent. Celui d'Outrefuran à l'est se construit (aujourd'hui quartier Saint-Jacques).
589 feux composent Saint-Étienne dont 49% habitent dans l'enceinte.
Saint-Étienne est en plein essor économique et les habitants disputent au seigneur de Saint-Priest le droit d'administrer la cité au même titre que d'autres localités du Forez. Ils obtiennent la désignation annuelle de consuls chargés de la garde de la cité, de la police des marchés et de la ville.
Le seigneur reconnaît l'existence d'une ville dans son domaine.
Désormais, les faubourgs sont plus peuplés que le bourg.
880 feux composent Saint-Étienne dont 30% habitent dans l'enceinte.
L'église Notre-Dame est construite, à côté de ce qui est aujourd'hui la place Chavanelle.
Environ 14 000 personnes habitent à Saint-Étienne.
Saint-Étienne est la seconde agglomération de la Généralité du Lyonnais. L'industrie s'y développe comme l'extraction de la houille, le travail des métaux et le tissage de la soie. Néanmoins, la ville souffre de sa proximité avec Lyon et Montbrison, la capitale historique du Forez.
L'organisation de Saint-Étienne :
Le Pré de la Foire (aujourd'hui place du Peuple) s'agrandit avec la couverture du Furan. Les notables de la ville résident dans le quartier. Les cafés s'ouvrent ainsi que la meilleure auberge de Saint-Étienne.
L'église Notre-Dame, construite en 1669, devient la deuxième paroisse de Saint-Étienne.
Environ 18 000 personnes habitent à Saint-Étienne.
Le magasin d'armes pour le roi devient la Manufacture Royale.
Sur la place se tient le marché au bétail et au bois.
La nouvelle de la Révolution française arrive le 24 juillet à Saint-Étienne, soit 10 jours après son commencement. Les habitants fêtent l'évènement avec un Te Deum, un hymne latin chrétien chanté pour remercier Dieu.
La peur commence à gagner la population qui subit aussi la crise économique. Les habitants s'arment de fusils en grande quantité après avoir appris que Saint-Chamond brûle. Finalement l'agitation cesse lorsqu'ils comprennent qu'il s'agit en réalité d'une rumeur, née suite aux incendies de certains châteaux par une population en colère.
Un décret de l'Assemblée nationale créé les communes. Cela permet à Saint-Étienne d'obtenir une certaine autonomie administrative.
83 départements sont créés dont celui de Rhône-et-Loire avec Lyon pour chef-lieu. Il est composé de six districts dont ceux de Saint-Étienne, de Montbrison et de Roanne. Le département englobe ce qui est aujourd'hui la Loire, le Rhône et le nord-est de la Haute-Loire avec les communes de Riotord et celles des environs de Bas-en-Basset.
28 140 personnes habitent à Saint-Étienne.
Lyon tente d'entraîner Saint-Étienne dans sa révolte contre la Convention durant le printemps et l'été. Pour détacher le Forez de la révolte, la Convention ôte les districts de Saint-Étienne, de Montbrison et de Roanne du département de Rhône-et-Loire et crée celui de la Loire.
Grâce à la fabrication d'armurerie de guerre, la croissance industrielle stéphanoise s'accélère pendant la Révolution et ses guerres incessantes.
La ville acquiert les terrains confisqués à la noblesse et au clergé ce qui permet de pouvoir s'étendre. Jusqu'alors, la forme de Saint-Étienne était en papillon et l'axe principal s'orientait d'est en ouest. Il suivait la route allant du Puy-en-Velay à Lyon par la rue de Lyon (aujourd'hui avenue de la Libération, rue Pierre Bérard et rue Élise Gervais). Désormais, grâce à l'architecte Pierre-Antoine Dalgabio, la ville prend la forme d'un damier et l'axe principal s'oriente du nord au sud. Il suit la route allant de Paris à Annonay avec la création de la Grand'Rue qui s'étend de la place du pré de la Foire (aujourd'hui place du Peuple) jusqu'à La Terrasse, soit une ligne droite de 3,3 km de long.
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